Jean-Claude Mayodon est né à Fontainebleau en 1938 et décède le 23 juillet 1981 à Montréal. Le talent de cet artiste prodige et prolifique est reconnu dès l'âge de quatorze ans par un Premier prix de l'Île de France (1952), puis par ses professeurs de l'Académie des beaux-arts de Paris (1957-1961) et enfin par la fameuse École du Louvre qui lui ouvre ses portes pour l'obtention d'un Doctorat en Histoire de l'Art (1962). Il vit et étudie successivement en Espagne, en Allemagne, en Autriche et en Scandinavie avant de venir s'établir au Québec en 1967. Son style unique fait de lui l'un des plus grands impressionnistes exubérants. Il a peint des toiles dont les thèmes sont, pour la plupart, des paysages de la campagne française, des travailleurs des champs, des paysans pauvres, des clowns, des musiciens ambulants, des natures mortes et des chevaux qui reflétaient ses états d'âme. Durant sa courte mais fulgurante carrière, il réussit à imposer ses oeuvres dans de nombreuses collections publiques comme le Houston Space Program, le Centre de Recherche médicale de l'Université de Montréal et dans des musées français dont le Musée de la Ville de Paris, le Musée de la Galerie de Guerre, le Musée de Sceaux et la Bibliothèque Nationale de Paris qui possèdent plusieurs de ses oeuvres. On a d'ailleurs comparé Mayodon à certains peintres français du début du XXe siècle tels que Danty, Vlaminck et Cézanne. Bien qu'il se soit lui-même considéré comme un expressionniste social, on peut indubitablement considérer Jean-Claude Mayodon comme un peintre doué d'une énergie créatrice sans limite avec l'empreinte d'un impressionnisme exubérant. La Galerie Lamoureux Ritzenhoff est fière d'avoir organisé la première exposition posthume de l'artiste pour saluer le travail de création de deux grands peintres montréalais - en duo avec l'oeuvre de Paul Soulikias, A.R.C.A. (2006)- qui ont légué à l'art canadien un important héritage artistique sans équivoque.